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LES GUITARES DE KISS

Quel matériel utilisent les pionniers du hard rock pour électriser les foules ?

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A tout seigneur tout honneur

Commencons donc par l’étude des guitares de ACE FREHLEY

Ace est un fou de guitare. Il le dit lui même, « chaque fois que j’entre dans un magasin, il faut que j’achète une des guitares… c’est une maladie… »

 

A ses débuts, Ace jouait sur la guitare de son frère, une imitation Stratocaster. On le voit d’ailleurs utiliser une Stratocaster rouge dans les toutes premières photos du groupe.

Mais Ace est surtout un cinglé du modèle LES PAUL de chez Gibson : dès les premiers concerts du groupes, et jusqu’à la fin, Ace sera un fervent utilisateur de ces guitares, très esthétiques, et qui lui permettront de toucher un son tirant dans les aigus, et d’y ajouter ses propres effets.

A l’époque où sortit le LP Alive !, on le voit au premier plan de la pochette avec une Les Paul bleue, mais il a très vite pris l’habitude d’utiliser une Les Paul couleur dégradé tabac ou rouge. Il utilise toujours cette couleur de guitare, qui est devenu sa signature chez Gibson, commercialisée également chez Epiphone. Bravo, Ace, c’est ta guitare la plus chère de la série !!! (1022 €)

Sa guitare est désormais « customisée », c’est à dire que Ace y a ajouté le design qu’il souhaitait. Ainsi, les repères ne sont pas les points ou rectangles en nacre traditionnels, mais des petits éclairs semblables à ceux de sa bandoulière. La tête de sa guitare est ornée de son maquillage, exactement comme sur la pochette de son album solo de 1978.

Un peu de technique à présent. Vous l’avez sans doute remarqué en écoutant Ace jouer en live ou même sur certains morceaux studios, il a un son extrêmement puissant et très fort en aigu et position lead. Il doit cela aux micros de sa guitare, 3 micros DiMarzio de type Humbucker, mais avec l’appellation « Super Distortion »…

En jouant, Ace a ses petits trucs. Par exemple, il arrive à régler ses micros et ses contrôles de tonalité de telle sorte qu’en basculant le sélecteur en position « Lead » et « Rhythm » très rapidement, cela donne une impression de micro-coupures sur son ampli, ou encore un vibrato très saccadé.

Et puis Ace est un bricoleur de génie ! Qui n’a pas vu ses inventions guitaristiques, comme la guitare qui fume ou encore la guitare lance-fusée…

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A présent intéressons nous au modèle de PAUL STANLEY

  

Paul a toujours adoré les guitares déformées, aux formes le plus saugrenues qui puissent se faire…

Aux débuts du groupe, Paul utilisait une guitare de forme conventionnelle, type Les Paul. Il les cassait déjà au début…

Mais il a bien vite décidé d’utiliser un modèle Firebird, de chez Gibson, que l’on peut voir sur la pochette d’Alive !. Cette guitare ne manque déjà pas de piquant, mais elle est assez « arondie » encore sur les bords par rapport aux prochains modèles de Paul.

En effet, dès les sessions de Destroyer et pendant cette tournée, il optera pour un modèle aujourd’hui appelé « Flying V » de chez Gibson. Cassé par un ingénieur du son.

Il utilise ensuite une guitare Explorer de chez Gibson, déjà proche de sa guitare…En effet, dès la tournée Love Gun, Paul se fera construire SA guitare, la guitare dont il rêve : même si pour cela, il lui faudra passer des contrats d’exclusivité avec plusieurs fabricants que l’on verra ensuite… C’est toujours une évolution de ce modèle de base, la Iceman de Ibanez, que l’on voit dans la pochette intérieure de Alive II, que Paul utilise aujourd’hui.

Pour la tournée Unmasked, il se fait construire une guitare spéciale en argent. Cette guitare a été très difficile à construire, car elle se constitue de petits bouts de miroirs collés les uns à côté des autres. Il ne l’utilisa pas énormément. Cependant, il gardera un intérêt pour cette décoration brillante pour les tournées de 1996 et 1998.

Avec le maquillage qui tombe, c’est cette philosophie qui disparaît. Paul se range, et utilise alors des guitares plus « standards ». On ne les passera pas toutes en revue, mais dans les années 1980, Paul a pratiquement fait le tour des fabricants de guitares ! Il a en effet utilisé des guitares de chez Jackson, B.C Rich, Ovation, Ibanez, … Cependant, Paul n’a jamais véritablement été un accro de Fender.

Gros zap donc, et retour aux sources avec le maquillage de 1996. Paul est alors marié à Ibanez, qu’il quittera pour WASHBURN, l’avant dernier constructeur avec qui il ait fait affaire, qui, cerise sur le gâteau, lui reconstruit son modèle spécial « PS » (de ses initiales). Modèle dont il prendra plaisir à casser un exemplaire à la fin de chacun des concerts des tournées Reunion, Psycho Circus et Farewell Tour… tout comme il l’a toujours fait ! On aime ou on aime pas la destruction de la matière, c’est chacun ses goûts…

Pour le retour du groupe en 2003, Paul passe chez Silvertone, et conçoit deux nouveaux modèles de guitares aux formes qui ne manquent pas de piquant, comme d’habitude. Voici sa nouvelle arme de prédilection ci-dessous.

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Enfin, en guise de Punition, les basses de GENE SIMMONS

Gene a appris la guitare sur un modèle d’occasion KENT, mais a vite choisi la basse comme instrument principal, avec une Segova (imitation de la basse de McCartney).

Déçu par cette mauvaise qualité, il décida d’utiliser des modèles Ripperbass de chez Gibson pour les débuts de KISS (pochette d’Alive).

Mais très vite, il a lui aussi voulu jouer les originaux, et a demandé à Guitar Lab de lui créer SA basse… qui deviendra la célèbre Punisher que nous connaissons tous… guitare aux formes pointues, ou bien customisée en hache pleine de sang… tout Gene !

 

 

 

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Le groupe à l’époque des guitares JACKSON.

2002 : Gene et sa Punisher, Ace et sa LP, Paul et sa Wahburn PS02.

Ace et son modèle signature Les Paul Gibson dans La Boîte Noire du Guitariste de Janvier 2002

 

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